10 métiers pour se reconvertir dans l’informatique ou le digital

Tous les ans le secteur de l’informatique attire énormément de candidats à la reconversion. Il faut dire que les possibilités d’embauche ne manquent pas et que toute personne motivée et formée peut se faire une place de choix dans un domaine qui compte chaque jours de plus en plus de métiers. En voici dix !


L’engouement pour les reconversions dans le domaine de l’informatique n’est pas prêt de s’estomper ! Les Français ont parfaitement assimilé qu’il s’agissait d’un secteur porteur, offrant de nombreux débouchés, des réelles opportunités d’évolution et des salaires souvent attractifs, y compris pour des profils débutants. Avec toujours plus de spécialisations, le secteur de l’informatique voit émerger de nouveaux métiers ouvrant la voie à davantage de postes à la clé pour les personnes prêtes à renouveler leurs connaissances et acquérir de nouvelles compétences tout au long de leur carrière.

Aujourd’hui, nul besoin d’être forcément issue d’une filière scientifique ou d’être diplômé d’une école  d’ingénieurs pour réussir une reconversion en informatique. Les titres professionnels sont notamment des alternatives intéressantes pour se former à certains métiers de l’informatique et du digital sans avoir avoir à retourner sur les bancs de l’école pendant une longue période. Les formations intensives sont courantes dans cette branche et la formation continue offre de nombreuses possibilités aux personnes souhaitant apprendre l’un des nombreux métiers de l’informatique dans des délais raisonnables. La formation à distance permet également de préparer et obtenir un diplôme en informatique ( ex : BTS SIO – Services Informatiques aux Organisations ) en réduisant la durée du cursus choisi si vous y avez suffisamment de temps libre à y consacrer.

Sans plus tarder, voici 10 métiers que vous pourrez exercer à la suite de votre reconversion dans l’informatique.


  1. Webmaster

C’est sans doute l’un de métiers du web les plus anciens et jusqu’à une certaine époque il remplissait à lui seul des tâches aujourd’hui confiées à des développeurs web, des webdesigners, des référenceurs SEO ou encore des trafic managers. Alors que dans les années 2000, un webmaster était à a la fois chargé de créer un site et de l’animer au quotidien tout en veillant à sa sécurité et à son bon référencement, le métier a délaissé la partie création de site pour se focaliser sur toute la partie administration et maintenance sans négliger les enjeux liés au SEO et à l’optimisation de la visibilité en ligne. Un webmaster n’a donc plus à posséder les compétences techniques d’un développeur mais il peut être recommandé d’avoir au moins quelques bases solides en langages web et en sécurité informatique. A l’aise avec les CMS (Prestashop, WordPress, Drupal), le webmaster s’assure du bon fonctionnement du site, publie de nouveaux contenus, réalise des modifications et mises à jour et analyse l’audience du site web dont il a la charge. Le côté couteau-suisse de la profession reste donc encore bien présent même si le webmaster est désormais épaulé par de nombreux professionnels, tous experts dans leur domaine, pour faire vivre et prospérer un site internet.

2. Ingénieur en intelligence artificielle

Il s’agit probablement d’un des métiers présentés qui nécessite le plus haut niveau d’études (un bac +5 type Master est nécessaire) et de compétences techniques mais une reconversion reste envisageable pour les plus motivés. Des passerelles sont par exemple possibles selon votre cursus initial pour ne pas avoir à passer de longues années à se former à l’IA. Il faut dans tous les cas  bien avoir en tête que les formations en intelligence artificielle ne sont pas encore très répandues même si les choses évoluent à grand pas. L’ingénieur en intelligence artificielle progresse dans un domaine qui fascine autant qu’il fait peur (les livres et romans de science fiction s’en donnent à cœur joie !). Sa mission est de créer un programme informatique capable de raisonner, réfléchir et prendre des décisions plus ou moins complexes comme le ferait un être humain. Loin de remplacer l’homme, l’I.A risque au contraire de recruter de nombreux spécialistes en informatique dans des domaines d’activité aussi variés que le marketing, le transport, la logistique ou encore la santé.

3. Expert en cybersécurité

L’expert en cybersécurité est le gardien des données informatiques d’une entreprise. C’est le pire ennemi des pirates informatique et des hackers en tout genre ! Face à la recrudescence des attaques informatiques et à la virulence de certains virus, les entreprises sont plus que jamais décidées à ne pas se laisser faire et à mettre les moyens techniques, humains et financiers pour lutter contre ce fléau qui fait perdre chaque année des sommes considérables aux professionnels comme aux particuliers. Dans un monde de plus en plus informatisé, il y a fort à parier que les recrutements de consultant ou d’expert en cybersécurité s’intensifient dans les années à venir. La liste des objets piratables (téléphones portables, objets connectés, voitures autonomes) risque en effet de s’allonger au fur et à mesure des avancées technologiques. Heureusement, les experts en cybersécurité veillent au grain et  à l’absence d’anomalie et d’intrusion au sein d’un système d’information. Le métier d’expert en cybersécurité nécessite bien sûr des connaissances en informatique très poussées mais il doit aussi faire preuve de certaines qualités relationnelles : se montrer disponible, pédagogue et patient avec les personnes qui le sollicitent ou qu’il devra former à la sécurité informatique (le premier rempart contre les attaques informatiques étant l’humain avant la machine !).

4. Référenceur SEO

Le référenceur SEO (Search Engine Optimization) connait (presque) tous les secrets des moteurs de recherche. Sa principale mission est d’optimiser la visibilité digitale d’un site internet de façon à ce qu’il puisse apparaisse en tête des résultats de moteurs de recherche sur des mots-clés stratégiques, en particulier sur Google qui domine le marché européen. En premier lieu, il réalise l’audit d’un site en s’appuyant sur divers outils SEO afin de diagnostiquer tous les facteurs susceptibles de freiner son bon positionnement. Suite à cet état des lieux, il va pouvoir fournir des recommandations visant à améliorer le référencement du site : ajouter de nouveaux contenus, retravailler le code informatique, optimiser la vitesse de chargement du site ou encore préparer une stratégie de netlinking (augmenter le nombre de liens externes – backlinks) pour gagner en popularité. Le chargé de référencement naturel ou référenceur SEO maîtrise une multitude d’outils (de Google Analytics à Search Console en passant par Screaming Frog) qui l’aideront au choix à : analyser l’audience de son site, identifier ses points faibles et le axes d’optimisation possibles, trouver de nouveaux mots-clés ou encore suivre le positionnement de ses principaux concurrents. Très curieux et toujours prompt à renouveler ses connaissances, le référenceur SEO est doté d’un bon esprit d’analyse et d’une capacité à s’adapter aux changements et aux évolutions des algorithmes des moteurs de recherche. Ce métier encore relativement récent requiert également une grande patience étant donné que les résultats des actions mises en place peuvent mettre plusieurs semaines, voire mois à se faire sentir. Beaucoup d’experts SEO actuellement en exercice se sont formés en autodidactes mais la filière tend à se professionnaliser au fil des années. Une formation en webmarketing avec si possible une spécialisation en SEO devrait vous permettre d’exercer ce métier qui accueille chaque année des profils venus d’horizons divers.

5. Community manager

Figure phare des métiers du web, le community manager est l’ambassadeur d’une marque, d’un produit ou d’un société sur internet et plus spécifiquement sur les réseaux sociaux. Il doit d’abord définir où se trouve son audience (Instagram, LinkedIn, Facebook, Twitter, TikTok…) et réussir à fédérer une communauté d’internautes autour de l’entreprise qu’il représente. Son rôle est donc de trouver de nouveaux contenus engageants, de les publier (parfois à des heures stratégiques), de répondre aux questions des internautes, de modérer certains commentaires mais aussi d’analyser les résultats de ses actions afin d’améliorer l’engagement et gonfler sa communauté. Dans certaines entreprises, il peut également assurer la partie S.A.V et donc résoudre les problèmes d’internautes rencontrant une mésaventure avec un produit ou un service.  Le community manager est un caméléon qui doit savoir adapter son style à l’image que souhaite véhiculer une marque. Ce poste requiert des compétences en webmarketing (bonne culture web, savoir créer de l’engagement et maîtriser des outils d’analyse d’audience ) en informatique (montage vidéo, Pack-Office, maîtrise des logiciels de PAO) mais aussi des aptitudes et qualités comme la réactivité, le sens de l’écoute, la créativité et bien sûr des compétences rédactionnelles qui ne limitent pas uniquement à savoir rédiger sans faire de faute d’orthographe.

6. Responsable e-commerce

Le responsable e-commerce est chargé de développer les ventes et accroitre le chiffre d’affaires d’une boutique en ligne. Pour ce faire, pas de secrets : il va solliciter les différents leviers d’acquisition  (réseaux sociaux, SEO, SEA, e-mailing) à sa disposition pour pouvoir générer du trafic et faire venir les internautes sur son site e-commerce afin de les convertir en clients. Ce poste requiert à la fois des compétences en informatique, en marketing digital et en gestion commerciale. En charge de l’élaboration d’une stratégie marketing, le responsable e-commerce peut accomplir des missions très variées au cours d’une journée de travail : il peut entre autres, ajouter de nouvelles fiches produits, élaborer une campagne de promotion, réfléchir à une optimisation de l’expérience utilisateur pour convertir davantage les visiteurs, gérer les stocks, ou encore réaliser une veille concurrentielle afin d’étudier la politique marketing d’autres sites marchands. Une reconversion en vue de devenir responsable e-commerce peut convenir à de multiples profils, l’accès à la profession sera notamment facilitée pour les personnes ayant déjà exercé une activité commerciale et endossé des fonctions managériales.

7. Data analyst

Cet expert du Big Data est de plus en plus sollicité par les recruteurs tant les données à traiter et à analyser sont de plus en plus nombreuses, en particulier depuis l’avènement d’internet et des réseaux sociaux et plus globalement suite à la transformation digitale opérée depuis plusieurs décennies déjà dans l’ensemble des secteurs d’activité. Le rôle du data analyst est d’analyser des données, (généralement issues de l’activité d’une entreprise) afin d’aider les dirigeants et les managers à prendre des décisions pertinentes pour développer leur chiffre d’affaires. Pour cela, il doit maîtriser certains langages informatiques (SQL, R, Oracle) et les logiciels de visualisation de données comme Power BI. Capable de prédire l’avenir par une étude scientifique et rigoureuse des données, le data analyst (ou data scientist) est doté d’un bon esprit d’analyse et de synthèse et maîtrise l’anglais technique. Ses qualités relationnelles et sa capacité à vulgariser les informations lui permettront de se faire comprendre de ses collègues et supérieurs n’ayant pas la même expertise que lui en matière de traitement et analyse de données. Cette profession requiert une forte appétence pour les statistiques et les mathématiques, aussi, si vous avez déjà exercé une activité professionnelle à mi-chemin entre ces deux univers similaires, vous faciliterez vos chances de décrocher un emploi de data analyst dans des domaines aussi variés que le marketing, la finance, la banque ou les assurances. Dans tous les cas, une solide formation sera nécessaire pour vous former aux subtilités du métier.

8. Technicien systèmes et réseaux

Le technicien systèmes et réseaux s’assure du bon fonctionnement du réseau informatique et de la bonne sécurisation et circulation des données informatiques d’une entreprise. Il participe activement à la gestion quotidienne d’un parc informatique de plus ou moins grande envergure selon la structure pour laquelle il travaille (PME, grande entreprise, établissement scolaire…). Ses journées se suivent et ne se ressemblent pas : il peut aussi bien résoudre la panne d’un ordinateur d’un collègue que vérifier les licences et mises à jour des outils bureautiques, et former des salariés à l’utilisation d’un logiciel ou aux bases de la sécurité informatique. La gestion des incidents et autre panne informatique peut être assurée par un système de tickets : une connexion internet capricieuse ? Le VPN qui ne fonctionne pas ? Un employé qui a oublié le mot de passe pour accéder à son compte utilisateur ? Autant de requêtes qui pourront faire l’objet d’un ticket de la part d’un utilisateur que le technicien systèmes et réseaux pourra clôturer après avoir résolu le problème. Les compétences requises pour devenir technicien systèmes et réseaux ne sont pas que techniques et un bon relationnel est aussi demandé tant ce professionnel est en contact régulier avec des profils d’horizon divers. Il doit également se montrer aussi réactif que patient et pédagogue face à des personnes peu ou pas à l’aise avec l’outil informatique et les logiciels bureautiques.

9. Développeur web ou intégrateur web

Le développeur web utilise des langages web (HTML/CSS, PHP, JavaScript…) pour créer des sites internet ou des applications web. Il peut soit concevoir un site internet de A à Z ou bien intervenir sur la refonte d’un site web pour diverses raisons : un relooking pour favoriser l’expérience utilisateur (UX), le sécuriser davantage ou optimiser le référencement naturel (SEO) en vue d’un meilleur positionnement des pages web sur les moteurs de recherche. Le recours à un CMS (Content Management System) comme WordPress est assez courant pour les développeurs web, cette famille de logiciels leur permet de créer plus facilement des sites sans avoir à coder intégralement l’ensemble des pages web qui les composent. Une petite distinction s’impose tant les spécialisations sont nombreuses en développement web : le développeur web est dit développeur front-end s’il s’occupe de l’apparence visuelle d’un site internet, quant au développeur back-end, il intervient sur la « face cachée des sites » et notamment toute la partie base de données. Enfin, un développeur full-stack correspond à un profil (idéal) qui serait à l’aise sur les deux tableaux. Quant aux compétences techniques et relationnelles à acquérir pour se reconvertir en tant que développeur web : pas de surprise, il s’agit peu ou prou des mêmes aptitudes que celles exigées pour un développeur informatique !

10. Développeur informatique

Le développeur informatique est un spécialiste des langages informatiques (Java, Python, C#…). Son rôle consiste à concevoir des logiciels ou des applications à partir d’un cahier des charges. Après avoir bien compris les besoins du client, il va choisir les langages de programmation les plus adaptés au projet et commencer à coder à l’aide d’un éditeur de texte. Son travail ne se termine pas forcément à la livraison du projet : il pourra aussi proposer la maintenance du logiciel ou de l’application et aussi former les utilisateurs à l’utilisation du produit. Le métier de développeur informatique nécessite de se tenir régulièrement à jour de dernières évolutions et des nouveaux langages susceptibles de l’aider à concevoir des projets toujours plus ambitieux et complexes. Ainsi, une capacité à s’autoformer, un bonne dose de curiosité mais aussi une aptitude à travailler en équipe seront autant d’atouts pour démarrer une nouvelle aventure professionnelle en tant que développeur informatique.


Obtenez un guide pratique en remplissant le formulaire